Trois équipages suisses sont sur les starting blocks pour les prochains Championnats du Monde qui se dérouleront à Palerme en Sicile du 4 au 17 octobre prochains :
Cédric Bart / Ueli Marti - SUI 8543. Frais vainqueurs du Swiss Open 2008 couru à Neuchâtel. Espérons que Cédric qui s’est blessé au genou à l’entraînement dans la grosse bise de la semaine dernière soit pleinement rétabli.
Gilles Petermann / Laurent Grob – SUI8613. C’est leur premier championnat du Monde en 505. Nous leur demanderons leurs impressions dans ces lignes après le 17 octobre.
Florian Stauffer / Philippe Jacot – SUI 8954. Depuis le début de l’année, ils mettent au point leur nouveau Duvoisin. Nous attendons de voir si il leur permettra de s’améliorer un peu par rapport aux éditions précédentes.
Rappelons que malgré leur valeur, et leurs bon résultats en EuropaCups ou aux différentes championnats nationaux, les Suisses ne sont rentrés que quelques fois dans le premier quart du classement d’un championnat du Monde. Cette année encore, le plateau est très relevé avec plus de 120 équipages inscrits. Gageons que les 16 américains ou les 18 australiens, ne seront pas là que pour aller faire un tour sur l’Etna, et mènerons la vie dure, que ce soit aux champions sortants, les Danois Saugmann/Ramsbeck, ou aux Suisses…
Profitons également de noter que les choses bougent un peu au niveau des équipages.
René Betschen est maintenant équipé de Lionel Hollinger. René et Lionel n’iront pas aux Championnat du Monde car il s’avère que la famille Hollinger ait grand risque de s’agrandir exactement durant cette période… Toujours est-il que ces deux-là ont le potentiel d’aller vite dans la brise ! (Lionel chausse du 52…)
Francois Aubort et Philippe Biedermann ont fait l’acquisition en fin d’année passée de l’ancien bateau de Florian et Philippe. Ils se sont rendus compte que lorsque le bateau avait la bonne assiette et que les voiles étaient bien réglées, ca pouvait sérieusement accélérer ! Le problème est de mettre le bateau dans ces conditions là le maximum de temps tout en allant au bon endroit et en ne mettant pas le spi sous le bateau, en ne s’emmêlant pas dans les ficelles, etc… Messieurs, il faut investir dans l’entrainement !. Le meilleur violon ne rend bien que sous un bon archer.
Valéry Jacot s’est associé tout dernièrement avec un (grand) lasériste de Neuchâtel, Corsin Battaglia. Valéry prend la barre et découvre les joies de l’apprentissage avec un équipier non expérimenté. Et hop un spi déjà en lambeaux. Le bateau est bon, l’équipier est grand et paraît malin. Même remarque que pour ces messieurs du dessus. Bonne chance et bon courage. L’eau devient froide !
Philippe Jacot
